11/2/2022
5 conseils pour accepter le ticket-restaurant
Accepter les tickets-restaurants quand on est restaurateur·rice implique d'en connaître les modalités. Joy vous explique tout en détails.
Si un·e salarié·e n'a pas accès à une offre de restauration collective au sein de son entreprise, son employeur peut lui proposer des moyens de règlement dédiés. Restaurateur·rice·s, Joy vous explique comment accepter les tickets-restaurants pour votre établissement et booster votre chiffre d'affaires. Vous connaitrez ainsi les principales modalités d'attribution et les prestations concernées.
Quels commerces peuvent autoriser le paiement en ticket-restaurant ?
Les restaurants
Une simple demande d'autorisation auprès de la CNTR (Commission Nationale des Titres-Restaurants) permet au restaurateur·rice d'obtenir l'affiliation auprès de l'organisme gestionnaire. Pour permettre à ses client·e·s de régler leur repas du midi au moyen des titres prépayés, le·la commerçant·e doit compléter et retourner un dossier complet. Celui-ci doit comporter son certificat d'inscription au Répertoire Sirene avec mention du code APE ou un extrait original du Registre du Commerce (Kbis) en cours de validité, pour les commerçant·e·s.
Les autres négoces alimentaires
Les commerces proposant de la restauration rapide ou à emporter doivent effectuer une demande d'approbation en vue de leur affiliation. Cela inclut les établissements comme les bars qui servent des snacks, les boulangeries fournissant des salades et des sandwichs, etc.
Les hôtels-restaurants peuvent aussi obtenir l'agrément de la CNTR sous réserve de proposer une salle de réception aux client·e·s de l'hôtel.
Les associations et les supermarchés
Les commerces de petite et grande distribution sont aussi autorisés à accepter ce mode de paiement sous réserve que les produits puissent être consommés immédiatement (plats préparés, fruits et légumes).
Pourquoi un·e commerçant·e devrait-il·elle adhérer au dispositif ticket-restaurant ?
L'acceptation des titres repas ne constitue pas une obligation pour les restaurateur·rice·s. Ce système comporte néanmoins de nombreux avantages.
Attirer une nouvelle clientèle
Autoriser le paiement des plats en ticket-restaurant permet aux restaurateur·rice·s de séduire les salarié·e·s pressé·e·s des entreprises de son secteur. Il pourra ainsi les fidéliser sous réserve de leur proposer des menus du jour variés et à prix abordables.
Faciliter l'encaissement
Ce système permet de fluidifier le passage en caisse en évitant notamment la contrainte du rendu de la monnaie. Le·la client·e présente sa carte, peut même l'utiliser « sans contact » et le dispense de taper ses codes.
Suivre le remboursement titre
Suite à leur validation, la rétrocession des sommes dues au·à la restaurateur·rice par l'émetteur s'effectue sous 48 heures pour les titres dématérialisés.
Booster son chiffre d'affaires optimisé
En fidélisant une clientèle qui consomme davantage, l'acceptation du ticket-restaurant représente une réelle valeur ajoutée pour les restaurateur·rice·s qui les admettent.
Simplifier sa gestion avec le format digitalisé
À l'ère du numérique, le ticket-restaurant a également amorcé sa digitalisation. Il tend aujourd'hui à se généraliser et à prendre le pas sur le papier. Les 4 principaux émetteurs se retrouvent désormais concurrencés par de nouveaux acteurs qui misent sur le traitement numérique des titres de paiement et une offre de services élargie.
Diminuer les contraintes liées aux transactions
L'émetteur historique de titre Edenred France avec UP-Chèque Déjeuner, Sodexo Pass France et Apetiz, filiale de la banque Natixis de conecs tient le haut du panier. Ils ont créé conjointement la plateforme technique conecs Apetiz (Natixis Intertitres). Talonnés par de nouvelles plateformes telles que Swile, anciennement Lunchr. Ils proposent, outre des cartes et applications pour smartphone compatibles avec un terminal de paiement (TPE) tels que Yavin, des services toujours plus nombreux.
Quelles conditions pour accepter le ticket-restaurant ?
Fournir une prestation alimentaire
Il est possible de régler ses achats de sandwichs, de salades et d’autres repas au moyen de fameux « tickets resto » dans les boulangeries et les enseignes qui proposent des plats préparés. Ceux-ci bénéficient d'une tolérance à cet égard. Le "click and collect" ainsi que les livraisons de plats sont également admis.
Vendre des denrées directement consommables
Les produits éligibles doivent pouvoir être dégustés sans être cuisinés. La loi admet une certaine tolérance, mais les commerçant·e·s respectent en général les consignes de façon stricte afin d'éviter les sanctions.
Se limiter aux jours travaillés
Le·la commerçant·e est tenu·e d'accepter ce moyen de paiement uniquement les jours travaillés par le·la salarié·e qui en est détenteur·rice. Si le·la porteur·se souhaite régler le montant de son repas avec son titre un dimanche, la mention doit figurer sur les documents papier, les cartes ou sur les applications.
Intégrer les frais liés à la transaction
Si le format papier tend à disparaître de la circulation, il séduit pourtant encore de nombreux bénéficiaires malgré son coût de gestion. Son principal intérêt reste d'être constitué de coupons séparables. Ces titres peuvent être facilement cédés à la personne de son choix.
Le ticket-restaurant a encore de beaux jours devant lui ! Ce moyen de paiement reste plébiscité par les salarié·e·s et leurs employeurs, mais également et surtout par les restaurateur·rice·s. Ceux-ci y trouvent un moyen d'augmenter leurs chiffres d'affaires tout en optimisant leur gestion au quotidien.